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Quelles stratégies d’action pour une ONG ?

Les ONG (Organisations Non-Gouvernementales) définissent des stratégies d’action sur plusieurs années, concernant les zones d’action et les domaines sur lesquels elles souhaitent agir. Ces stratégies sont définies en fonction de l’urgence des besoins existants, et de leurs compétences. Par la suite, pour mettre en place leurs actions, les ONG vont répondre à des appels à projets, émis par les bailleurs de fonds. Ce sont des organismes qui financent des actions humanitaires.

Par exemple, dans le cas où la France décide de débloquer une certaine somme d’argent pour aider les victimes du conflit en République Centre-africaine, cet argent sera alors confié à un bailleur de fonds. Ensuite, les ONG qui répondent le mieux à ses propositions se verront attribuer une part de ces fonds pour réaliser leur mission. Les interventions des ONG dépendant donc à la fois de leur stratégie interne, et de celles des bailleurs de fonds, qui définissent les domaines et les zones d’action pour lesquelles elles offrent des financements. 

En parallèle, une ONG peut également avoir des fonds propres, et faire appel à des dons privé ou bien à des mécènes pour se financer. En 2018, la France comptait 5,16 millions de foyers ayant déclaré un don, soit 7,5% de la population française ! 

Le fonctionnement d’une ONG peut parfois ressembler à celui d’une entreprise classique. Elle compte une importante diversité de métirs au siège, et sur le terrain. Pour coordonner au mieux leurs actions, les ONG sont déployées sur plusieurs niveaux. Il y a tout d’abord le siège, basé dans le pays d’origine de l’ONG, qui définit le projet en accord avec l’appel à projets et les bailleurs de fonds en amont, et passe les commandes nécessaires à l’approvisionnement, afin de les dispatcher entre les bases nationales. Viennent donc ensuite ces bases nationales, qui sont le plus souvent dans la capitale, ou capitale régionale du pays d’intervention, et mettent en place les grandes lignes nationales des missions et les règles des ressources humaines. Elles comprennent aussi la coordination supports et techniques qui pilotent les bases locales. Ces bases locales, localisées au plus près des populations ciblées, mettent en place des activités sur le terrain et adressent un rapport mensuel à la coordination pays, entre autres. 

Les différents métiers nécessaires au bon fonctionnement d’une ONG s’organisent autour de ces différents niveaux, et représentent la totalité des travailleurs de l’ONG. Qu’ils soient locaux ou expatriés, les travailleurs des ONG se regroupent en différents statuts : salariés, volontaires, et bénévoles. Le salarié perçoit une rémunération, ce qui implique un engagement de sa part à plus long terme. De ce fait, plusieurs années d’expérience lui sont demandées, qu’elles soient acquises dans l’humanitaire, ou non. Le bénévole, lui, ne perçoit aucune rémunération. Tous les frais sont à sa charge, même si dans certains cas, les ONG s’occupent de l’hébergement et de la restauration. Le bénévole s’engage, sans toutefois avoir une quelconque obligation légale ou autre contrat de travail. Quant au volontaire, il ne perçoit pas non plus de rémunération, mais une indemnité de subsistance. Les volontaires représentent environ 80% des humanitaires expatriés. 

Tous ces niveaux permettent la bonne mise en place du projet, un suivi efficace, et assure de ne pas sortir des objectifs prévus. La coordination à plusieurs niveaux reste primordiale pour garder une cohérence entre tous les acteurs internes et externes à l’ONG. 

Les étapes à suivre pour réaliser son étude de marché.

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